C’est l’histoire d’un troupeau de moutons.
Dans ce troupeau, des moutons, il y en a de toutes sortes: des blancs, des noirs, des gros, des petits, des malades, des bien-portants…
Alors, quand le loup rôde pour choisir son déjeuner, il n’a que l’embarras du choix!
Il emmène d’abord le mouton un peu malade, alors on se dit que ce n’est pas grave, car il était malade.
Puis il emmène le mouton noir.
Là, les autres moutons se disent que, après tout, le mouton noir faisait comme une tâche au milieu du troupeau de moutons blancs …
Mais quand il emmène le bélier du troupeau, le plus fort et le plus gros des moutons, on commence à avoir vraiment peur du loup et on regrette de n’avoir rien dit quand il a emmené le mouton malade et le mouton noir …
Heureusement, un petit agneau, lui, ne veut pas se taire, et il imagine un piège pour attraper ce méchant loup …
Avec l’aide de tous les autres moutons, ils finiront par s’en débarrasser définitivement …
Une fabuleuse fable en hommage à la solidarité, et pour la résistance à l’oppresseur, quel qu’il soit!
A la fin du livre, il y a un petit épilogue qui résume bien la morale de ce livre.
« Quand ils ont emmené les Juifs, je n’ai rien dit, car je n’étais pas Juif.
Quand ils ont emmené les communistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas communiste. (…)
Et quand ils sont venus me chercher, il n’existait plus personne qui aurait voulu ou pu protester ».
Je suis tombée sur ce livre lors de notre petite brocante, dimanche matin.
J’ai été attirée par le titre et je dois dire que ce livre « m’a appelée ».
Nous l’avons déjà lu plusieurs fois, et les petites sont fascinées par les illustrations, un peu effrayantes, et par l’histoire de ce petit agneau qui joue un bien mauvais tour au loup…
Je pense qu’à travers ce livre, elles comprennent que parfois, il faut savoir dire non, et que souvent, on y gagne plus en s’aidant les uns et les autres.
Une bien belle histoire à lire aux enfants.